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« Quand tu aimes il faut partir » écrivait Blaise Cendrars, alors je suis partie. Caméra à la main j’ai suivi mon père sur ses terres mais, en chemin, une guitare de seconde main. Ça se pose sur le cœur m’a dit le vendeur… et mes yeux, doucement, ont glissé vers mon cœur.

Entre Buenos Aires et Paris, j'ai longuement hésité et entre Dieppe et Séville, cent doutes persistent...

J'étais cette pièce lancée dans les aires qui ne retombe pas. Je m’étais prise pour un oiseau avec sous la langue de l'espagnol, de l’anglais, du français, et sous mes ailes, des visages grandeur nature.

Et puis 7 fois « Jeanne, quand tu aimes il faut choisir » alors j’ai choisi. J’ai choisi de ne plus dissocier, de faire confiance au tout, à l’ensemble. De faire confiance à l'abeille, à la fleur, à la route, au loup, à l’échelle, à la lune.

Jeanne et l'orange verticale.jpg

JÉRÉMI PROD'HOMME

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